Récompensé en fin de match, le HAC n'a jamais été aussi près de la Ligue 1

On a bien failli croire qu'ils ne trouveraient jamais le chemin des filets. Pour cause, jusqu'à la 89', les Havrais étaient encore accrochés par une valeureuse équipe de Rodez mais totalement dépassée par séquence. Pourtant, rarement le club doyen n'avait autant dominé son sujet. 65% de possession, 24 tirs à cinq, pratiquement le double de passes effectués... Avant la pause, les hommes de Luka Elsner avaient touché trois fois les montants, dont deux transversales par Nabil Alioui (15') et Victor Lekhal (34'). Des « Ciel et Marine » qui auraient dû ouvrir le score à la demi-heure de jeu. Alors que le penalty du capitaine normand était repoussé par un Lionel Mpasi quasi-infranchissable, sa tête dans un second temps, après avoir été déviée sur son poteau gauche par le portier ruthénois, semblait, bel et bien, avoir franchi la ligne (32'). Au retour des vestiaires, la mainmise des locaux ne s'estompait pas ; les situations chaudes se multipliant sur les cages adverses (51', 66', 75'). Et à force de pousser, le HAC était récompensé de tous ses efforts. Sur un corner, décidément la spécialité « maison », botté par Nassim Chadli, le malheureux Antoine Valerio, après une déviation de Gautier Lloris, propulsait le « cuir » dans son propre but (89'). Un but qui libérait tout le peuple « Ciel et Marine ». Avec ce succès, le club doyen accomplit un pas presque décisif vers la Ligue 1. A quatre journées du terme, il compte toujours neuf points d'avance sur le troisième, le FC Metz.