Démissions de membres du Comité directeur, courrier d'opposition signé par 25 des 26 clubs de R1... Le moins que l'on puisse dire, c'est que le sujet a enflammé les débats au sein de la Ligue de Normandie. Mercredi soir, le CR de la LFN a voté à l'unanimité pour un statu quo en maintenant les poules des premières divisions régionales à 13 équipes (R1-R2). Alors qu'ils auraient pu être promus en tant que meilleurs deuxièmes en cas d'élargissement à 14 formations comme cela a été évoqué, Villers-Houlgate et Bolbec évolueront toujours en R2 la saison prochaine (à moins d'une rétrogradation administrative d'un club évoluant en N3 ou en R1).
"Aucune décision ne pouvait faire l'unanimité. Dans tous les cas, il y a des mécontents", avance Pierre Leresteux. Le président de la Ligue le reconnaît : les dernières semaines ont été "usantes" et "pas drôles à vivre". S'étant retrouvée sous le feu des critiques pour sa gestion des montées et des descentes suite à l'arrêt prématuré des championnats à cause de la pandémie de Covid-19, la LFN a vu ses méthodes de calculs pour déterminer les classements confortées par Fédération française ; la FFF rejetant les appels de quatre clubs (Grand-Quevilly, Le Mesnil-Esnard, Mézidon et Cingal).
Pierre Leresteux ne pense pas aux prochaines élections
Pour Pierre Leresteux, c'est la preuve "qu'il faut faire confiance aux commissions de la Ligue". "Le travail qui y est fait est sérieux. Et les personnes qui y siègent ne sont pas nulles et incompétentes comme j'ai pu l'entendre", ajoute-t-il. Toutefois, certains clubs à l'image du Mesnil-Esnard ont déjà prévenu qu'ils se tourneraient vers la justice civile en saisissant le Tribunal administratif. Mais au-delà des cas particuliers, la période que nous venons de traverser a, semble-t-il, fait resurgir les querelles entre les ex-membres des ligues de basse et de haute Normandie. Quatre ans après, la fusion imposée par l'Etat est loin d'être effective à tous les étages du football régional.
Surtout que se profilent d'ici quelques mois les élections (fixées initialement au 6 novembre avant la crise sanitaire, elles doivent se tenir avant le 31 janvier 2021). Pierre Leresteux sera-t-il candidat à sa succession ? "Ce n'est absolument pas ma préoccupation", balaye l'actuel président de la LFN. "Les élections, c'est très loin de moi. Ce que je vois, c'est ce qui a été accompli depuis trois ans et demi : l'installation du siège à Lisieux, l'ouverture du pôle espoirs en septembre si les conditions sanitaires le permettent. Aujourd'hui, ma priorité, c'est que les championnats puissent reprendre à la rentrée (en septembre ou en octobre) dans les meilleures conditions. Et qu'on puisse retrouver un climat serein et respectueux". Sera-t-il entendu ?
Le maintien des poules de #R1 et de #R2 à 13 équipes et les appels rejetés de 4 clubs à la @FFF, Pierre Leresteux revient sur ces thèmes. Les prochaines élections ? Le président de la @LFNofficiel l'assure : "Ce n'est absolument pas ma préoccupation"https://t.co/CqOA2vusvC
— FOOT NORMAND (@FOOT_NORMAND) June 4, 2020