Après une série de neuf matches sans victoire dont six défaites
Jean-Marc Furlan et Malherbe, c'est fini
Le revers à Troyes (2-1), face à son ancien club, aura donc été celui de trop. Durant une réunion qui a eu lieu ce mardi matin, Jean-Marc Furlan s'est vu signifier par les dirigeants caennais qu'il n'était plus l'entraîneur de l'équipe professionnelle. Une issue qui paraissait inévitable. Après un début de championnat parfait d'un point de vue comptable avec quatre victoires de rang, le Stade Malherbe a plongé depuis le début du mois de septembre dans une incroyable spirale négative. Sur leurs neuf dernières sorties, les partenaires de Romain Thomas n'ont engrangé que trois « malheureux » points (3N-6D) ! C'est bien simple, sur cette période aucune autre écurie de Ligue 2 ne fait pire. Mais au-delà des résultats, catastrophiques, c'est la manière qui a aussi coûté son poste au technicien aquitain. Multipliant les sorties médiatiques maladroites, pour ne pas dire pire, depuis son intronisation sur la gestion des jeunes, l'arbitrage, son analyse des défaites, Jean-Marc Furlan a semblé à bout de course. Depuis plusieurs semaines, les habitués des séances sur le complexe de Venoix sont également surpris par le contenu proposé avec notamment une absence totale de travail tactique. Pourtant, c'est un euphémisme de dire que le collectif caennais en a bien besoin. Désormais, avec cette décision qui s'imposait (on peut même s'étonner que l'ex-coach d'Auxerre ait tenu aussi longtemps dans ce contexte), l'Etat-major « Rouge et Bleu », Pierre-Antoine Capton, appelé à devenir le principal actionnaire du SMC dans les prochaines semaines, et le président Olivier Pickeu en tête, se retrouvent en première ligne. Au regard du chantier qui s'annonce, ils ne peuvent plus se permettre de se tromper dans le choix de leur coach.
La greffe entre Jean-Marc Furlan et le Stade Malherbe n'aura jamais pris. ©Damien Deslandes