Relancé dans la course au maintien par ses deux succès lors des deux dernières journées (2-1 contre Vannes, 1-0 aux dépens de Mantes), les deux premiers de la saison (!), Oissel ambitionnait de réaliser la passe de trois devant son public. Mais pour enchaîner une troisième victoire consécutive, les hommes de Romain Djoubri devront s'expatrier. Initialement prévue dans leur Stade Marcel-Billard, leur confrontation contre Granville aura finalement lieu à Louis-Dior dans la Manche ; la faute à l'absence d'éclairage conforme au sein de l'enceinte osselienne.
Alors que les matches de N2 sont fixés à 18 heures par la FFF, le CMSO avançait le coup d'envoi des siens à domicile à 15 heures avec l'accord de son adversaire. Et quand celui-ci refusait, les dirigeants seinomarins étaient dans l'obligation de trouver un stade de repli. Un cas de figure qui s'est produit une fois cette saison, lors de la réception de Vitré (le 21 septembre), avec une délocalisation à Lozai, au Petit-Quevilly. Pour le rendez-vous de ce week-end, l'US Granville avait pourtant bien accepté de jouer à 15 heures mais la Fédération française, compte tenu du passage à l'heure d'hiver, a exigé que le coup d'envoi soit donné à 14 h 30.
Les trois parties ont finalement trouvé un terrain d'entente en inversant la rencontre. Un véritable casse-tête pour chaque sortie à Marcel-Billard que le club osselien ne devrait plus se poser en 2020. "Depuis le mois de septembre, des travaux ont été lancés sur notre complexe. D'ici fin janvier, l'éclairage devrait être changé sur notre terrain d'honneur", se félicite Jérôme Jacoby. Des travaux qui ne concernent pas uniquement l'éclairage. "On va être aussi dotés d'un nouveau bloc vestiaires et de deux pelouses synthétiques. Elles remplacent deux vieux terrains en herbe. Au niveau de nos installations, on avait beaucoup de retard", ajoute le nouveau président du CMSO.
► RETROUVER L'INTÉGRALITÉ DE L'INTERVIEW DE JÉRÔME JACOBY, LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE OISSEL, DANS LE DERNIER NUMÉRO (N°23) DU MAGAZINE FOOT NORMAND.