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Avant 2024, l'AF Virois croit fermement en ses chances d'accrocher le maintien en N2

Le capitaine de l'AF Virois Axel Flucher et ses partenaires croient dur comme fer en leurs chances de maintien en National 2. ©Damien Deslandes

Le capitaine de l'AF Virois Axel Flucher et ses partenaires croient dur comme fer en leurs chances de maintien en National 2. ©Damien Deslandes

2023 ne pouvait pas mieux se terminer pour Vire. En battant la réserve de l'EA Guingamp (3-1) le samedi 16 décembre dernier, les Bocains ont pris trois précieux points dans la course au maintien tout en ouvrant en grand la porte de leurs espoirs de maintien en 2024. "On est toujours en vie", a ainsi déclaré le président Christophe Lécuyer une heure après le dernier coup de sifflet final de l'année. "C'est ce que j'ai dit aux garçons dans le vestiaire à la fin. Je savais qu'ils n'avaient pas renoncé, loin de là. Et encore une fois, la dynamique n'est pas si mauvaise". Au moment de se ressourcer en famille, les joueurs virois, onzièmes, n'accusent que trois petits point de retard sur la ligne de flottaison, de quoi laisser intacts leurs chances de survie. "Il était important de gagner et de raccrocher le bon wagon", juge le capitaine Axel Flucher, particulièrement en jambes contre les Guingampais. "Ça nous permet de partir en vacances et de revenir avec d'autres ambitions".

S'ils veulent réaliser l'exploit de se maintenir dans un redoutable championnat à 14 équipes où les cinq (ou six) derniers seront renvoyés en National 3, les Virois auront pour mission première d'apprendre parfaitement les leçons de leurs 12 premiers matches. "Ça s'est joué sur plein de détails", estime Axel Flucher. "Que ce soit sur le dernier quart d'heure ou sur des gestes techniques, les détails nous ont parfois pénalisés. Et là, en l'occurrence, on a réussi à gommer ces erreurs-là. Oui, les détails sont ultra importants dans le championnat".

"rapidement, je me suis rendu compte que c'était un vrai championnat de fou et qu'il y a de super équipes"

Christophe Lécuyer

De manière générale, l'AFV a globalement été au niveau de ses adversaires depuis l'entame victorieuse contre l'AS Beauvais (J1. 2-0, le 26 août 2023) et rares ont été les rencontres où les promus sont apparus hors-sujet. "On n'a pas toujours été récompensés en termes de points", regrette en effet Christophe Lécuyer en pensant très certainement aux rencontres face à Chambly, Aubervilliers, Lorient ou le Racing Club de France. "J'ai été un peu surpris d'entrée quand on a battu Beauvais, je me disais que c'était un adversaire plus fort que nous, même si je ne dis pas qu'on l'a gagné haut la main. Puis rapidement, je me suis rendu compte que c'était un vrai championnat de fou et qu'il y a de super équipes". Dans un contexte redoutable où "aucun adversaire n'a de faiblesse", Vire a donc réussi un parcours des plus honorables en glanant 12 points en 12 matches et en remportant quatre de ses sept rencontres au stade Pierre-Compte.

Pas de changements dans l'effectif au programme

Pour accrocher le maintien cependant, les Calvadosiens vont fatalement devoir faire mieux lors du dernier match de la phase aller qui fera office de rentrée à Borgo (le samedi 13 janvier) et lors de l'ensemble de la phase retour. Peut-on dès lors s'attendre à voir Christophe Lécuyer et ses collègues procéder à des ajustements au sein de leur effectif ? "Non", répond clairement le président. "Moi je trouve que ce qu'on fait est encore une fois très très cohérent et on 'kiffe' ce qu'on vit. Pour être clair, si j'avais la conviction qu'en prenant un joueur, on se maintiendrait, je réfléchirais à prendre un joueur. Mais d'un, je ne suis pas sûr qu'en prenant un joueur, on sera sûrs de se sauver et, de deux, ce que je je vois, je suis convaincu qu'on peut se sauver avec l'effectif qu'on a". Si l'AFV restera à l'affût de toute opportunité, notamment au rang des prêts, le président Lécuyer assure que son club "ne fera aucune folie".

"On a un club qui nous entoure pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Maintenant, c'est à nous de jouer, c'est à nous de faire le taffe !"

Axel Flucher

C'est donc le même groupe qui a entamé la saison qui va reprendre le combat dans quelques jours. Et s'il a souvent gagné en équipe à la maison, ce dernier a souffert parfois, notamment en déplacement où Vire n'a su prendre aucun point en cinq rencontres. "Ça a été dur et il faut l'accepter", assure Axel Flucher qui estime que son équipe a paradoxalement appris à perdre cette saison, elle qui restait sur six exercices globalement positifs. "Sans prétention, on n'a jamais vécu ce nombre de défaites. C'est aussi important pour un joueur de foot. Psychologiquement, ça joue. L'année dernière, on a quasiment fait un sans-faute à chaque fois ou fait des nuls. Donc c'est sûr que c'est difficile".

Le grande famille de l'AF Virois se tient donc prête, unie, pour les défis de demain. D'ailleurs, si le sportif a donné satisfaction et laisse évidemment croire au maintien, en coulisses, pour sa première au quatrième échelon, le club a aussi réussi sa transition. "Je savais que c'était une vraie logistique, que d'avoir une équipe qui évolue en National 2, qu'il s'agisse d'organiser les matches à la maison ou de préparer les déplacements", salue Christophe Lécuyer, ravi de la capacité d'adaptation de ses collègues dirigeants et des bénévoles qui accueillent parfois jusqu'à un millier de supporters les soirs de match. "Je ne suis pas surpris, je sais que c'est une ville de foot et que les gens répondent présent". Également dans les clous financièrement, ce qui s'apparente à un vrai luxe ces derniers mois dans le football français, l'AF Virois peut croire en des lendemains chantants. "On a un club qui nous entoure pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles", conclut Axel Flucher, plein de conviction. "Maintenant, c'est à nous de jouer, c'est à nous de faire le taffe !"

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