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Comment le mariage entre l'AF Virois et les frères Théault s'est-il opéré ?

Tony et Robin Théault, les nouveaux coachs de l'AF Virois, entourent leur président Christophe Lécuyer.

Tony et Robin Théault, les nouveaux coachs de l'AF Virois, entourent leur président Christophe Lécuyer.

En quête d'un coach depuis qu'elle a acté le départ, fin avril, de Cédric Hoarau ; un technicien qui est resté en poste pendant sept ans, l'AF Virois en a engagé... deux : Tony et Robin Théault ! C'est donc un attelage peu banal que nous propose le club du Bocage. A ce niveau, associer plusieurs entraîneurs est extrêmement rare, alors deux frères, de mémoire, c'est du jamais-vu. "Au départ, on a échangé avec chacun en leur indiquant que s'il avait le profil idéal, leur frère n'en était pas loin aussi", rapporte le président Christophe Lécuyer. Au fil des discussions, l'idée d'une collaboration a germé. Ce projet a immédiatement séduit les principaux concernés. Pour eux, leur « séparation » n'avait que bien trop duré ; Tony (36 ans) et Robin (34 ans) ne défendant plus les couleurs de la même équipe depuis 2020, l'US Granville à l'époque, et ce durant quatre saisons et la signature du second à Vitré.

"En tant que joueur, on a toujours eu cette volonté d'évoluer ensemble", confie l'aîné de la fratrie (36 ans). "On avait envie de faire pareil au cours de notre carrière d'entraîneur. Peut-être que ça arrive plus tôt que prévu mais être réunis dans un tel club, c'est très excitant". "Même quand on appartenait à deux clubs différents, on s'appelait tous les jours, en visio. Aujourd'hui, on va avoir la chance de partager le même bureau, de se trouver dans le même stade, de fouler le même terrain...", se réjouit, de son côté, Robin qui ne poussera pas le vice jusqu'à se lancer dans une colocation avec son frère. "On ne partage pas tout quand même", plaisante-t-il. Alors que son départ du Rheu (R2), son précédent employeur, a été entériné il y a quelques semaines, le cadet de la famille Théault n'a pas hésité longtemps quand la proposition de l'AF Virois lui est parvenue. 

"Des jeunes entraîneurs modernes, passionnés, travailleurs avec un ADN Normand"

Christophe Lécuyer

Pour Tony, engagé avec La Maladrerie (R1) depuis un an, le choix fut plus cornélien. "Ce n'était pas du tout prévu que je quitte La MOS. De base, ce n'est pas un souhait de ma part. Pour eux (ses anciens dirigeants), c'est une décision brutale et dure mais l'idée de m'associer avec Robin m'a fait basculer", explique l'ex-milieu de terrain de l'US Avranches. "A partir du moment où ils ont exprimé le souhait de travailler ensemble, c'est devenu une vraie volonté de notre part de les avoir tous les deux", appuie Christophe Lécuyer, enthousiasmé par la perspective de voir s'asseoir sur le banc de « son » club les deux fils de Pascal, légendaire formateur et coach du Stade Malherbe, qui l'a fait vibrer dans sa jeunesse, il y a une vingtaine d'années. "C'est un coup de cœur". Au-delà de cet attachement sentimental, pour le président virois, Tony et Robin - qui ont signé pour deux saisons (+ une en option) - cochent toutes les cases de ses critères de recherche. "Des jeunes entraîneurs modernes, passionnés, travailleurs avec un ADN normand, un ancrage régional". Deux coachs qui depuis lundi ont ouvert un nouveau chapitre de l'histoire de l'AFV.

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