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Mohamed Tazamoucht (AS Villers) : "Dans mes échanges avec les dirigeants, je n'ai pas du tout senti que c'était le feu"

Nouvel entraîneur de l'ASVH, Mohamed Tazamoucht s'est engagé jusqu'à la fin de la saison avec le club villersois. ©ASVH

Nouvel entraîneur de l'ASVH, Mohamed Tazamoucht s'est engagé jusqu'à la fin de la saison avec le club villersois. ©ASVH

Dans quelles conditions vous êtes-vous retrouvé à la tête de l'équipe première de l'AS Villers ?

"Quand j'ai appris que le club était en quête d'un entraîneur, j'ai cherché les coordonnées des dirigeants pour leur envoyer mon CV. Comme le dit le président (Victor Granturco), j'ai été un peu insistant (sourire). Je voulais leur montrer de quoi j'étais capable. Il faut dire que j'imagine, que comme tous les clubs dans cette situation, ils ont dû recevoir de nombreuses candidatures. Avec les dirigeants, on a eu plusieurs échanges où j'ai pu leur détailler mon projet de jeu et ma façon de travailler. Visiblement, j'ai été convaincant".

Quel est votre premier regard sur votre nouveau club ?

"Il y a de belles installations et un beau club house. Cette remarque peut prêter à sourire mais en région parisienne, on ne retrouve pas ça tout le temps. L'environnement est favorable. Maintenant, mon véritable travail commence aujourd'hui avec la découverte des joueurs. Je vais procéder à un état des lieux. Je connais déjà Oumar Konaté et Gaëtan Boisroux que j'ai affronté avec des équipes parisiennes quand ils évoluaient à Evreux. De toute façon, il n'est pas question de tout chambouler. Je vais m'appuyer sur ce qui existe déjà, sur mon adjoint (Erick Ledeux), le préparateur physique (Matthieu Martinoff). Ils ont réussi un bon intérim (un match nul en championnat contre Beauvais, 1-1, plus deux qualifications en Coupe de France)". 

"Si le championnat s'arrêtait aujourd'hui, après sept journées, le club ne serait pas relégué"

Dans ce championnat de N2 ultra-compétitif, se maintenir sera une mission extrêmement difficile pour l'AS Villers...

"Si le championnat s'arrêtait aujourd'hui, après sept journées, le club ne serait pas relégué (les trois derniers de chaque poule sont rétrogradés en N3). Ça prouve que l'équipe n'est pas inférieure à ce niveau. Il y a forcément de la qualité. D'ailleurs, dans mes échanges avec les dirigeants, je n'ai pas du tout senti que c'était le feu. Certes, ils ont changé de coach mais il reste encore beaucoup de matches derrière (23 en comptant le déplacement à Fleury, ce week-end). Le championnat ne vient pas de commencer mais il est quasi-neuf. A moi d'apporter un nouveau souffle".

> N2. J8 - Fleury (1er - 15 points) / AS Villers (13e - 5 points), samedi 19 octobre à 18 heures au Stade Auguste-Gentelet.

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