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Maxime d'Ornano : "Une volonté de la part des dirigeants d'insuffler de la stabilité dans le club"

Après une première expérience à la tête du Stade Briochin, Maxime d'Ornano va retrouver le National avec les « Diables Rouges » ; un retour en troisième division dix ans après pour le club rouennais.

Au FC Rouen, Maxime d'Ornano s'appuiera sur le staff en place : le préparateur physique Thomas Legrand et l'entraîneur des gardiens Dominique Bougon. ©Bernard Morvan/FC Rouen 1899

Comment s'est déroulée cette première prise de contact avec votre groupe ?

"Le groupe a été réceptif. On a bien travaillé sur les deux premières séances. Pour une première journée, c'est parfait. Avant les deux séances, j'ai discuté pendant une demi-heure avec les joueurs. J'ai présenté mon mode de fonctionnement, j'ai mis en avant l'institution qui pour moi, passe au-dessus de tout. Même si je n'avais pas entraîné depuis quelque temps, on se remet rapidement dans le bain. A partir du moment où j'ai su que j'allais m'engager, je me suis renseigné sur le club, sur son histoire, sur l'équipe actuelle. Aujourd'hui, il y a tellement de vidéos qui circulent qu'on ne manque pas de matière même si rien ne vaut le contact terrain, le contact humain.

Neuf mois après votre départ de Saint-Brieuc (N1), "pour des raisons qui vous appartiennent", comme vous l'aviez expliqué à l'époque, qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager pour le FC Rouen jusqu'en 2023 ?

"Il y a une ferveur qu'on ne retrouve nulle par ailleurs. J'espère qu'on va s'en servir pour être performant"

"Tout d'abord, la volonté d'entraîner de nouveau. Après les dirigeants, que ce soit M. de Wailly (Maximilien) ou M. Maarek (Charles), qui m'ont tenu un discours ambitieux. J’ai rencontré des dirigeants ambitieux mais surtout passionnés par leur club. Et puis il y a le projet du FC Rouen, un club historique avec une ferveur populaire qu'on ne retrouve nulle par ailleurs à ce niveau. Quand j'étais venu avec Saint-Brieuc il y a deux ans, j'avais senti cette ferveur. Il y avait, au moins, 2 500 - 3 000 supporters. Ils faisaient du bruit. Ce sont des supporters engagés. J'espère qu'on va se servir de cette ferveur, de cet engouement pour être performant. Il ne faut pas oublier que sur les 16 matches qui restent, 11 sont à domicile".

Vous faites référence au discours ambitieux des dirigeants. Doit-on comprendre que la montée en National est l'objectif du FC Rouen à moyen terme ?

"Il n'y a pas cette pression. On a juste envie de faire les choses bien, d'être performant. J'ai senti une volonté de la part des dirigeants d'insuffler de la stabilité dans le club. Est-ce que la réputation du club m'a effrayé ? Franchement, non. Pour moi, que ce soit proche ou lointain, cela appartient au passé. Je crois beaucoup au travail et à la rigueur et le reste, je ne veux pas m'en occuper. Avec les dirigeants, on veut travailler dans un cadre serein. Même si on ne sait jamais à l'avance ce qui va se passer car on reste tributaire des résultats, je suis quelqu'un de fidèle, je ne change pas de club tous les six mois".

Après 14 journées, le FC Rouen est neuvième avec seulement cinq points d'avance sur la zone rouge. Qu'attendez-vous de cette deuxième partie de saison ?

"La première des choses, c'est d'apprendre à se connaître, à vivre ensemble. On a un premier match dans deux semaines contre Lorient (le leader)*, un club que je connais bien pour l'avoir affronté dans toutes les divisions en Bretagne. Pour le moment, je n’ai pas vu plus loin que ça. Ce match, il est déjà important. C’est un match de reprise, à domicile". 

Vos équipes sont réputées pour pratiquer du beau jeu...

"mettre les joueurs dans les meilleures dispositions et optimiser leurs qualités"

"J'aime le jeu mais avant tout, j'aime gagner. C'est le discours que j'ai tenu aux joueurs. Le fait de bien jouer, ça peut être un moyen de gagner. Maintenant, il faut que tout le monde y adhère. Je suis surtout là pour mettre les joueurs dans les meilleures dispositions possibles et optimiser leurs qualités. Je m'adapte à l'effectif en place. Je ne vais pas arriver avec un système prédéfini s'il ne correspond pas au profil des joueurs à ma disposition. C'est pourquoi, c'est important de bien se connaître".

Doit-on s'attendre à des mouvements au sein de votre effectif au cours du mois de janvier ?

"Il faut déjà que je voie les joueurs en situation. Cette première semaine de travail va servir à cela. Ensuite, dès le début de la semaine prochaine, je verrai tous les joueurs en entretien individuel. Mon souhait, c'est de travailler avec tout cet effectif. Maintenant, il faut que ce soit réciproque. Des départs ? Ça fait partie du foot. Après, s'il y a des opportunités qui se présentent au club, il faut les saisir. Mais il faut que ça bonifie l'effectif en place. Il ne faut pas prendre pour prendre".

*Le FC Rouen disputera un match de préparation face à Fleury (N2), vendredi 7 janvier.

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