Comme nous l'avons répété à de maintes reprises dans ces colonnes, si ce projet de reprise a vu le jour, c'est avant tout parce que la pérennité économique du Stade Malherbe était menacée à moyen terme. D'ailleurs, selon plusieurs sources, lors de son prochain passage devant le gendarme financier du football français à la mi-septembre, les nouveaux actionnaires du club normand devront présenter des garanties (on évoque une somme comprise entre 4 et 6 M€). Des difficultés que Pierre-Antoine Capton ne cherche pas à masquer. "Je ne vais pas rentrer dans le détail des chiffres avant notre passage devant la DNCG (Direction nationale de contrôle et de gestion). Pour résumer notre situation, nous sommes un club de Ligue 2 avec les recettes qui vont avec, droits TV, sponsoring, billetterie, mais avec une infrastructure de Ligue 1 à supporter sur le plan administratif, financier, sportif...".
Pour "redimensionner le Stade Malherbe à l'échelle économique de la Ligue 2", le producteur de télévision trouvillais ne s'en cache pas : il faudra prendre des décisions difficiles mais "indispensables". "Sinon, l'argent qu'on va investir sera rapidement perdu. On sera contraint de partir, quelqu'un d'autre reprendra ou pas... Ce sera une situation sans fin". Si la réduction de l'effectif professionnel (33 éléments sous contrat avant la signature de Yoann Court) constitue, bien entendu, une priorité, le personnel administratif (en comptant les joueurs et le staff, le SMC comptait environ 170 salariés en fin de saison dernière) ne devrait pas échapper à ce plan de réduction des dépenses. Une mission confiée à Arnaud Tanguy, le directeur général. Plusieurs départs ont déjà été actés. D'autres devraient suivre prochainement.
3⃣e volet de notre série sur le rachat du @SMCaen avec un focus sur sa situation économique Pour "redimensionner le SMC à l'échelle économique de la @Ligue2BKT", @pacapton ne s'en cache pas : il faudra prendre des décisions difficiles mais "indispensables"https://t.co/Kt9lHqVVE9
— FOOT NORMAND (@FOOT_NORMAND) September 12, 2020