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Contre les Réunionnais de Saint-Denis, Willy Suret sera le premier informateur du SU Dives-Cabourg

Hormis son année à La Réunion et quelques mois à La Mos à son retour en métropole, Willy Suret est un joueur du SU Dives-Cabourg depuis 2018. ©Damien Deslandes

Hormis son année à La Réunion et quelques mois à La Mos à son retour en métropole, Willy Suret est un joueur du SU Dives-Cabourg depuis 2018. ©Damien Deslandes

Ce samedi, le SU Dives-Cabourg disputera le deuxième 1/32e de finale de la Coupe de France de son histoire, 25 ans après le premier. A cette occasion, la rédaction de FOOT NORMAND consacre une semaine spéciale au club de la Côte Fleurie. Après une plongée dans l'épopée de 1999, deuxième volet de cette série de reportages avec un focus sur Willy Suret.

Le 1/32e de finale qui attend le SU Dives-Cabourg ce week-end, face au Saint-Denis FC, constituera un rendez-vous un peu plus particulier pour l'un de ses membres que pour les autres. Et pour cause, Willy Suret a passé un an à La Réunion. "J'aurais préféré jouer là-bas", lâche-t-il, visiblement nostalgique du climat sur cette île, légèrement différent de celui que nous subissons actuellement dans notre chère Normandie. En septembre 2021, accompagné de quatre de ses potes, dont sa copine, Natacha, le milieu de terrain, qui évoluait déjà à l'époque sous les ordres de Philippe Clément, était parti "vivre une expérience humaine". Un choix qu'il n'a jamais regretté. De son séjour dans ce département d'outre-mer, ce professeur d'EPS (Education physique et sportive) en est revenu avec des souvenirs plein la tête. "La montagne, le lagon, les randonnées... Le cadre de vie est magnifique. Pour Noël et le jour de l'An, des amis nous avaient rejoint exprès. Fêté le réveillon dans la piscine, je pense que ça ne m'arrivera plus jamais".

Willy Suret a également profité de son passage à La Réunion pour découvrir le football local même s'il a dû patienter quelques temps avant de signer une licence. "Quand je suis arrivé, c'était la fin de la saison et la suivante ne reprenait qu'en avril. J'ai joué pendant quatre mois, disputé quatre-cinq matches de championnat plus un ou deux amicaux contre des R1", raconte celui qui a défendu les couleurs de l'ASC La Possession, pensionnaire de l'équivalent du R2 sur l'île. Suffisant, toutefois, pour avoir un aperçu du niveau. "C'est un football moins tactique mais beaucoup plus athlétique. Ça va très vite vers l'avant", poursuit le Divais qui avait trouvé une place d'enseignant grâce au ballon rond. "J'avais posté une annonce pour intégrer un club et l'un des dirigeants qui m'a répondu m'a en mis en relation avec les bonnes personnes".

Le Saint-Denis FC, un adversaire bien plus coriace que l'AS Dragon

Depuis son retour en métropole, Willy Suret a gardé un œil, notamment via les réseaux sociaux, sur le football réunionnais. Et l'ex-Douvrais prévient : ceux qui s'attendent à une promenade de santé, comparable à celle contre les Tahitiens de l'AS Dragon (victoire 6-1) au tour précédent, risquent d'être déçus. "Ça va être le jour et la nuit. Ce sont deux styles de jeu complètement différents qui s'affronteront, deux styles qui ne se connaissent pas. Quand certains affirment que c'est gagné d'avance, ils se trompent", met en garde le milieu de terrain. "Un vrai match nous attend. C'est un adversaire de notre niveau. Je pense que la R1 réunionnaise équivaut au N3 en métropole". Il suffit de demander son avis à l'USSA Vertou, actuelle deuxième de sa poule de National 3 mais éliminée au 8e tour par le Saint-Denis FC à l'issue de la séance des tirs au but (0-0, 5-4 tab).

Cependant, contrairement à cette rencontre, la confrontation entre le SU Dives-Cabourg et le représentant réunionnais ne se déroulera pas dans l'Océan Indien mais à Heurtematte. Un stade qui pourrait faire toute la différence. "On a l'avantage du terrain. Au-delà du fait d'affronter Saint-Denis, ce fut un gros soulagement d'être tiré en premier. Comme on joue à domicile, je pense que c'est du 60-40% en notre faveur", estime Willy Suret qui appelle ses coéquipiers à adopter le même état d'esprit que lors des tours précédents. "On a été sérieux sur chaque match. Comme en face, ce n'est ni une Ligue 2, ni une Ligue 1, on se dit que c'est accessible. Désolé pour les îles, mais si on peut se qualifier pour les 1/16e, on ne va pas s'en priver. Vivre ce genre d'événement, c'est rare. Vivement samedi". Vous aussi, vous avez hâte d'y être...

> Coupe de France. 1/32e de finale - SU Dives-Cabourg (N3) / Saint-Denis FC (R1 Réunion), samedi 21 décembre à 15 H 30 au Stade Heurtematte.

Willy Suret : "On sait ce qu'on quitte mais on ne sait pas ce qu'on trouve"

Willy Suret est l'un des plus anciens joueurs de l'effectif de Philippe Clément. Et pour cause, le milieu de terrain a défendu pour la première fois les couleurs du SUDC en septembre 2018, connaissant notamment les joies d'une montée en N3, malheureusement en pleine période Covid. "A l'époque, je jouais à Douvres en R1. J'ai fait un match test avec Dives et dans la foulée, Philippe m'a proposé de signer. J'ai accepté tout de suite". Une arrivée d'autant plus naturelle pour le principal concerné que l'un de ses meilleurs amis, Aurélien Thoris évoluait déjà au sein du club de la Côte Fleurie. Après son année à La Réunion, Willy Suret s'est engagé à La Mos (R1) mais l'expérience ne s'est pas révélée concluante. "J'y suis resté quatre mois mais au bout de deux mois, j'appelais déjà Philippe pour revenir. On sait ce qu'on quitte mais on ne sait pas ce qu'on trouve".

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