Sont nommés :
> Djilalli Bekkar : La valeur montante des entraîneurs normands dans les championnats fédéraux. Auteur d'un parcours brillant avec le FC Saint-Lô (N3) lors de l'exercice précédent (5e de sa poule 3), Djilalli Bekkar (43 ans) est en train de confirmer à la tête du FC Dieppe, dans la même division. A la trêve de Noël, les Harengs occupent, tout simplement, le fauteuil de leader du groupe D (6V-3N-2D). Pourtant, la concurrence est rude avec Croix, Vimy et Calais sans oublier les réserves de Lille, Lens et Reims. Mais fort d'une série de cinq victoires consécutives, le FCD apparaît comme un candidat crédible à l'accession en Nationale 2, sept ans après avoir quitté ce niveau.
> Youcef Chekkal : L'annonce de sa mise il y a quelques jours à pied a constitué une énorme surprise pour de nombreux observateurs normands. Certes, la section féminine de QRM, promue en D3, a traversé une mauvaise période avec quatre défaites de rangs (il n'était déjà plus sur le banc pour la dernière contre le voisin malherbiste). Mais il ne faut pas oublier que sous la houlette de Youcef Chekkal (42 ans), les « Rouge et Jaune » ont réalisé le double coupe (de Normandie) - championnat, sans concéder la moindre défaite. Le technicien normand a également contribué à la qualification de son équipe pour les 1/16e de finale de la Coupe de France ; un stade de l'épreuve où elle défiera le HAC (D1). Preuve que dans le football, plus que dans tout autre domaine, on a la mémoire courte.
> Philippe Clément : L'homme d'un seul club (sur un banc) est en train d'écrire l'une des plus belles pages de l'histoire du SU Dives-Cabourg (N3). Pour la première fois, le SUDC s'est qualifié pour les 1/16e de finale de la Coupe de France ; un stade de l'épreuve où il défiera Le Puy (N2), à Heurtematte, mardi 15 janvier (avec un coup d'envoi à 20 H 45). Bien entendu, Philippe Clément (53 ans), l'emblématique coach divais, parfaitement épaulé par son bras droit Julien Le Pen, ses dirigeants (le président Stéphane Gilquin, le vice-président Laurent Glaize), son épouse Virginie, les bénévoles, est loin d'être étranger à ce parcours qui n'est peut-être pas fini.
> Benjamin Morel : Les dirigeants de l'AS Villers se mordent peut-être les doigts de ne pas s'être entendus avec Benjamin Morel pour prolonger l'aventure. On ne sait pas ce qu'il serait advenu de la saison des « Jaune et Vert » en National 2 (actuellement avant-derniers de leur poule avec deux entraîneurs différents : Mohamed Tazamoucht ayant succédé à Bruno Luzi à la mi-octobre) avec l'ancien joueur du Stade Malherbe à leur tête mais ce qui est certain, c'est que le jeune technicien normand (37 ans) est parti sur trois accessions consécutives (!), contribuant à la promotion de l'ASVH du R2 au N2. Alors qu'il ne peut suivre la formation du DES (permettant d'exercer en N3-N2) pour laquelle il était admis, faute de club, l'ex-coach de l'ASVH est à la recherche d'un nouveau projet au niveau régional.
> Maxime d'Ornano : Nous écrivions un peu plus tôt que le football avait la mémoire courte. Cet adage s'applique parfaitement à Maxime d'Ornano (44 ans), débarqué de son poste d'entraîneur du FC Rouen début novembre. Bien entendu, les derniers résultats depuis la nomination de son successeur, Régis Brouard, donnent raison, pour le moment au président Iwan Postel (trois victoires en autant de sorties en championnat). Mais espérons que les supporters des « Diables Rouges » n'ont pas oublié l'apport du technicien breton qui a tenu leur club à bout de bras dans un contexte économique plus que difficile : un maintien en N2, une accession en National et un quart de finale de Coupe de France après avoir sorti deux écuries de Ligue 1 (Toulouse et Monaco). Et qui sait quelle tournure aurait pris la saison dernière sans ces cinq points de pénalité infligés par la DNCG.
> Nicolas Seube : A la lecture des derniers résultats du Stade Malherbe (16e de L2 et en position de barragiste à la trêve de Noël), il peut paraître curieux de voir Nicolas Seube (45 ans) nommé dans cette catégorie. S'il est vrai qu'il traverse une période compliquée ; ce qui peut s'expliquer par plusieurs raisons indépendantes de sa volonté (rachat du club tardif par Kylian Mbappé cet été, mercato insuffisant en nombre en qualité et en quantité, soutien discret de ses dirigeants...) sans l'exonérer de sa responsabilité, n'oublions pas que le technicien caennais a repris une équipe fin novembre 2023 qui restait sur 11 matches sans victoire en championnat. Six mois plus tard, avec un effectif quasi-identique, il l'a conduit aux portes des barrages d'accession (6e à un point du Top 5).