Foot Normand

Ligue de Normandie : D'une longue et riche histoire à une nouvelle ère...

En présence d'un partenaire d'élus et de partenaires, le président Pierre Leresteux et Vincent Nolorgues, qui représentait Philippe Diallo, le président de la FFF, excusé à cause d'un décès dans sa famille, ont symboliquement coupé le ruban pour inaugurer la Ligue de Normandie.

Et il fallait que tous les acteurs du football régional aient leur mot à dire, les clubs et les jeunes (le mercredi 22), les dirigeants (le jeudi 23) et les instances de la LFN, les élus locaux et régionaux, les partenaires (le vendredi 24 novembre)… Ainsi, en ouverture, plus de 70 clubs de la ligue ont dépêché chacun une dizaine de jeunes garçons et filles, encadrés par leurs éducateurs, pour un plateau de découverte d’un site composé d’un terrain en herbe, deux terrains synthétiques dont un couvert, vestiaires et bureaux. Un équipement digne d’un bon club de Ligue 2. Durant deux heures, les jeunes se sont affrontés avec des maillots siglés « 100 ans » et participé à des ateliers techniques sous l’œil attentif du staff de la Ligue, des éducateurs et même certains parents ayant effectué le déplacement.

Une joyeuse effervescence dans une ambiance festive avec des ballons qui volent, des frappes dans tous les coins, des cibles à toucher et des lucarnes à ajuster… Bref, une après-midi de foot comme on les aime. Le lendemain, portes ouvertes pour plus de 500 dirigeants de clubs normands invités à découvrir le siège et le fonctionnement de la Ligue, les terrains et le Pôle Espoirs qui abrite, pour l’instant, une quarantaine de scolaires-footballeurs qui vivent en internat cinq jours par semaine dans des conditions proches d’un centre de formation de club professionnel. A cela près toutefois qu’il ne concerne que de très jeunes éléments issus de différents clubs de la Ligue pour lesquels ils jouent le week-end. Mais, scolarisés dans un collège de Lisieux, ils vivent au Pôle, bénéficient d’un internat de qualité (deux par chambre), d’un staff médical et de kinés choisis, d’une assistance scolaire en fin de journée, de salles d’activités loisirs et culturelles… et d’une organisation rigoureuse : lever à 7 h 10, coucher à 21 h 45 !

70 clubs de la ligue ont dépêché chacun une dizaine de jeunes garçons et filles, encadrés par leurs éducateurs, pour un plateau de découverte sur un site composé d’un terrain en herbe, de deux terrains synthétiques dont un couvert, de vestiaires et de bureaux.

Le vendredi, c’est cet établissement moderne qu’ont pu découvrir dirigeants du football, anciens et nouveaux, une large majorité de ceux qui ont écrit cette histoire, construisant la fusion et réunissant les moyens pour réhabiliter totalement une école primaire inactive, des bâtiments abritant le Pôle Espoirs de la Ligue et les terrains construits dans l’environnement du fameux Stade Louis-Bielman où jouent les équipes du CA Lisieux. "Il a fallu vendre nos deux sièges de ligues, à Rouen et à Caen, il y a une des deux ligues qui s’était constituée des réserves, que je ne citerai pas par amitié, il a fallu trouver des moyens pour boucler le budget et surtout, trouver des arrangements avec la Mairie de Lisieux et l’agglomération pour recevoir les subventions de la FFF, de la Région et du Département pour élaborer un loyer supportable sur le long terme. Merci à tous ceux qui ont beaucoup travaillé et permis cette réalisation", ont rappelé, tour à tou,r Pierre Leresteux, Yves Michel, le père du rapprochement, et ceux qui, à raison de trois Haut-Normands et autant de Bas-Normands, ont relevé le défi d’une fusion "qui n’était pas évidente du tout car des deux côtés, il y avait différentes habitudes et cultures".

L’histoire, très complète, repose désormais dans le livre du centenaire qu’a écrit Jacques Guesdon et qui a été offert à tous les invités. Tout y est d’un long fleuve qui n’a pas toujours été tranquille et dont la source date de 1919 même si le HAC, club doyen, naît en 1872… Sont intervenus également Vincent Nolorgues, président de la commission du football amateur à la FFF, le Maire de Lisieux, Sébastien Leclerc et le député, Jérémie Patrier-Leitus.

A sa grande surprise, l’ancien Président du SM Caen, Jean-François Fortin, s’est vu remettre la médaille d’Or de la Ligue de Normandie par Pierre Leresteux "pour l’ensemble de son engagement dans le football normand, d’abord comme dirigeant amateur à Valognes puis pour ses 15 années à la tête du Stade Malherbe dont on connaît le bilan sportif et financier. Et je le remercie pour le partenariat que nous avons construit avec Les Maîtres Laitiers du Cotentin qui profite directement aux jeunes". Ce dernier a remercié le président de la Ligue, passant tout de même un fort message au monde du football "pour que l’environnement du football retrouve de la sérénité, à l’image du rugby dont le public est respectueux des institutions, des arbitres, reste très amical dans la victoire comme dans la défaite. J’ai assisté récemment à Irlande - France à Dublin et je rêve que le football, ma vraie passion, retrouve ces valeurs, cette cohabitation apaisée, sans affrontements, sans bagarres, sans violence… ".

Pour son engagement pour le football normand, tout d'abord comme dirigeant amateur dans le club de Valognes puis pour ses 15 années à la tête du Stade Malherbe, Jean-François Fortin a reçu la médaille d'Or de la Ligue des mains du président Pierre Leresteux, sous le regard de Sébastien Leclerc, Maire de Lisieux.

Ce sentiment exprimé clairement devant cette assemblée où on a rencontré beaucoup d’anciens joueurs de renom, Patrice Garande "seul footballeur en Normandie médaille d’or olympique (en 1984, à Los Angeles)", Pierre Mankowski, ancien joueur « pro » du SMC et Lille, entraîneur passé par le HAC, le Nord, Saint-Etienne, le Cameroun et 20 ans de carrière à la DTN, Michel Ade, ex-Malherbiste et joueur-entraîneur emblématique de l’ASPTT… Mathieu Bodmer, ancien du SM Caen, du PSG et aujourd’hui à la barre du HAC, était passé la veille. Côté arbitres, la présence de Michel Vautrot a été très appréciée, cinq matchs de Coupe du Monde à son palmarès et une finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions (Steaua Bucarest - FC Barcelone)… et qui n’est pas supporter de la VAR.

Enfin, le mercredi et le jeudi, Pierre Leresteux avait invité les « Verts» de la glorieuse époque : Jean-Michel Larqué, Pierre Repellini, Oswaldo Piazza et Christian Lopez, qui ont animé deux soirées dédiées aux partenaires. La finale contre le Bayern Munich le 12 mai 1976 devant 55 000 spectateurs à Glasgow a été revisitée, repréparée, avec mise au vert car déjà, il y a presque 50 ans, c’est ainsi qu’on préparait les matches… En fait, l’histoire continue…

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