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Une aubaine pour le Stade Malherbe, une pilule difficile à avaler pour le HAC

Malgré la contestation des Havrais, Mme Stéphanie Frappart, en train, ici, d'adresser un avertissement à Alexandre Bonnet, ne reviendra pas sur sa décision. ©Damien Deslandes

Malgré la contestation des Havrais, Mme Stéphanie Frappart, en train, ici, d'adresser un avertissement à Alexandre Bonnet, ne reviendra pas sur sa décision. ©Damien Deslandes

Des cartons rouges, des buts refusés... Il y a neuf mois, l'arbitrage s'était invité au coeur du derby normand. Si la confrontation de samedi entre les deux rivaux régionaux a été nettement moins animée en la matière que la précédente, en février, déjà au Stade Océane, c'est encore une fois une décision du directeur de jeu (enfin de la directrice) qui a alimenté les débats lors des conférences de presse d'après-match. Rappels des faits. On joue la 84' et les deux équipes se trouvent à égalité. Huit minutes auparavant, le Caennais Yoann Court a répondu à l'ouverture du score du Havrais Himad Abdelli juste avant la pause (45'). C'est à ce moment-là que Nicholas Gioacchini, après être tombé une première fois et s'être relevé dans la foulée, s'écroule dans la surface de réparation suite à une charge supposée de Pierre Gibaud par derrière.

"Elle (Stéphanie Frappart) se trompe. Ça peut se arriver mais se trompe lourdement"

Mme Stéphanie Frappart n'hésite pas une seule seconde en désignant le point de penalty. A l'heure de transformer la sentence, Yacine Bammou ne tremble pas, offrant la victoire au Stade Malherbe. Problème, à la lecture des images, cette sanction apparaît totalement disproportionnée pour ne pas dire erronée. "Elle se trompe. Ça peut arriver mais elle se trompe lourdement", insiste Paul Le Guen. "Il y a Féfé (Fernand Mayembo) dans l'axe (de son champ de vision). Je ne suis pas sûr qu'elle voit bien l'action". "On ressent un sentiment de frustration", ne cache pas Himad Abdelli.

Invité à s'exprimer également sur ce sujet, Pascal Dupraz, qui n'avait pas vu la vidéo au moment de s'exprimer devant les médias, a un peu botté en touché. "Je ne vais pas débattre sur ce penalty. Je ne sais pas s'il y est. Je pense que la première faute sur Nicholas (sur cette même action) est plus évidente que la seconde", estime le technicien caennais. "Maintenant, je comprends vraiment la colère de Paul (son homologue « Ciel et Marine » dont il fut le coéquipier à Brest dans les années 1980). Mais je ne vais pas panser les plaies de mes adversaires. J'ai entraîné dans toutes les divisions. Certaines, vous ne les connaissez même pas (en s'adressant aux journalistes) ! Croyez-moi des défaites amères, j'en ai subi quelques unes". A chacun ses problèmes.

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