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L1. J8 - SM Caen / Amiens : conférence de presse

"Nicolas Seube me l'a dit : Vous êtes sur le bon chemin"

Publié le

Avec la réception d'Amiens, le Stade Malherbe va boucler un enchaînement de trois journées en l'espace de huit jours. Malgré la fatigue accumulée, les « Rouge et Bleu » seraient bien inspirés de s'imposer devant leur public sous peine de se retrouver en difficulté au classement. La pression du résultat, l'impact de Fayçal Fajr, le recrutement d'un joker..., Fabien Mercadal est revenu sur tous ces thèmes en conférence de presse d'avant-match.

Fabien Mercadal donne ses consignes à Paul Baysse.
Avec le retour d'Alexander Djiku qui formera la charnière centrale au côté de Paul Baysse, Fabien Mercadal espère que les problèmes de son équipe sur coups de pied arrêtés défensifs vont être rectifiés.

Les buts encaissés sur coups de pied arrêtés

"La partie immergée de l'iceberg"

"Ces buts sur coups de pied arrêtés (sur les quatre derniers encaissés par le SMC : trois sur corner et un sur penalty) ne constituent que la partie immergée de l'iceberg. On concède des coups de pied arrêtés de manière idiote. C'est ça le plus embêtant. Maintenant, on savait que sur nos derniers matches, on serait en difficulté dans le domaine aérien à cause de notre déficit de taille. Le retour d'Alex Djiku va nous permettre de rectifier en partie cette lacune. On récupère un garçon performant dans les duels aériens. Car avant cette série, on n'était pas spécialement en difficulté dans ce domaine".

Une pression liée au résultat

"J'ai l'intime conviction que ça va fonctionner"

"La pression, on l'a depuis le début du championnat. Aujourd'hui, notre état d'esprit est simple : on veut s'imposer à domicile mais pas en faisant n'importe quoi. On veut construire notre match. Pour l'instant, ça n'a pas tourné en notre faveur. On aimerait avoir plus de points (sept en autant de journées), mais on est vivants, on grappille, on apprend. Contre Montpellier, ça se joue à un demi-centimètre avec ce tir sur le poteau (sur un coup franc de Fayçal Fajr). Est-ce qu'on risque de perdre notre enthousiasme ? Non, car il n'est pas feint. Et nos supporters le ressentent des tribunes. Comme moi, ils ont l'impression que ça va fonctionner. J'en ai l'intime conviction. Ce qu'on met dans la balance doit nous permettre d'obtenir des résultats. On attend que nos prestations soient validées avec les trois points. J'en ai discuté récemment avec Nicolas Seube. Il me l'a dit aussi : « Vous êtes sur le bon chemin »".

L'impact de Fayçal Fajr

"Si Fayçal montre l'exemple, les autres sont obligés de coller"

"Fayçal fait partie des joueurs très importants de l'équipe. Il est complet. Il nous tire vers le haut. Depuis son premier passage à Caen (2011-2014), il a gagné en maturité. Il s'est bonifié avec le temps. Comme c'est un garçon très solide athlétiquement, l'âge n'a pas d'emprise sur lui (Fayçal Fajr a eu 30 ans le 1er août). Il a cette capacité d'enchaîner les matches. Un garçon comme Fayçal qui nous fait énormément de bien d'un point de vue footballistique comprend aussi qu'il doit nous apporter de la sérénité, du calme. On en a discuté avec lui. C'est quelqu'un d'intelligent. C'est un joueur estampillé avec un caractère de cochon. Comme moi (sourire). Mais si lui montre l'exemple sur le terrain, les autres sont obligés de coller".

Le recrutement d'un joker

"Apporter une véritable plus-value"

"C'est une question qu'on se pose au club. On y réfléchit. On travaille ensemble. On se trouve dans la même optique qu'en fin du mercato. Il ne faut pas recruter quelqu'un juste par principe. Le joueur en question doit apporter une véritable plus-value, quelque chose de différent et de plus par rapport à ce qu'on a déjà dans le groupe. Ce ne sont pas des dossiers simples. Peut-être que personne ne viendra. Lancer un jeune ? On a vu beaucoup de garçons lors des entraînements (Pathy Malumandsoko, Thomas Chesnel, Killian Denoual...). S'il répond présent, je n'hésiterai pas à en lancer un. Après, il y a des moments plus propices que d'autres, surtout à ce poste. Et nous avons aussi des joueurs polyvalents comme Jo Gradit, Fred Guilbert, Isma Diomandé, Prince Oniangué... Ils peuvent tous évoluer dans l'axe. Cette polyvalence nous protège".

L'adversaire : Amiens

"Un vécu collectif supérieur au nôtre"

"Je ne crois pas que définir dès aujourd'hui qu'Amiens sera un concurrent direct pour le maintien soit très juste. Certes, on possède le même objectif mais on ne connaît pas le classement à l'avance. Peut-être que les Amiénois vont finir dans les dix premiers. Ils restent sur une très belle première saison en Ligue 1. Ils ont gêné quasiment tous leurs adversaires. On a conscience que c'est une belle équipe. Comme elle a changé moins de joueurs que nous durant le mercato, cette équipe a un vécu collectif supérieur au nôtre. Avec (Moussa) Konaté, (Saman) Khoddos, (Juan Ferney) Otero, Amiens a des profils offensifs intéressants, capables de jouer en contre, de prendre la profondeur. Au milieu, il y a des joueurs expérimentés avec (Mathieu) Bodmer et (Thomas) Monconduit. Le départ de (Gaël) Kakuta ? C'est vrai que ce n'est pas facile de remplacer un tel joueur".

> L1. J8 - SM Caen (16e) / Amiens (15e), samedi 29 septembre à 20 heures au stade Michel-d'Ornano.

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