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"Ambitieux sans être suicidaires"

L'entraîneur du Stade Malherbe Fabien Mercadal en conférence de presse d'avant la réception de Lyon.

Après quatre journées, l'équipe de Fabien Mercadal compte cinq points (1V-2N-1D).

Une première victoire à d'Ornano ?

"Lyon, c'est notre Manchester City à nous"

"On en a vraiment envie. Maintenant, on nous alerte car on affronte Lyon. Un Lyon qui joue mercredi contre Manchester City en Ligue des Champions. C'est un autre monde. Ça calme un peu nos ardeurs. Notre tâche sera rude. Si les Lyonnais affrontent City dans cette grande compétition, c'est parce qu'ils en ont gagné le droit. Lyon, c'est notre Manchester City à nous. Il s'agira d'être ambitieux sans être suicidaires. Ambitieux, car on le doit à nos supporters. Mais on ne peut pas être totalement déséquilibrés contre une équipe de Ligue 1".

L'adversaire

"La fenêtre sera étroite mais on essayer de s'y engouffrer"

"Si on analyse seulement les chiffres, les Lyonnais sont peut-être en retard. Leur série de points n'est effectivement pas terrible (6/12). Pour jouer là-haut, ils en veulent plus. Mais dans le jeu, ils restent sur un match contre Nice plus qu'intéressant (défaite 1-0 à domicile). Pour moi, l'OL n'est pas en rodage. D'ailleurs, cette équipe n'a pas changé beaucoup de joueurs durant l'intersaison. Elle a des repères. C'est certain. Peut-être, peut-être (il insiste) qu'ils sont en déficit de confiance. La fenêtre sera étroite mais on va quand même essayer de s'y engouffrer. On a des armes pour les gêner dans certains domaines. On sait que le club a déjà battu Lyon récemment (1-0 en quart de finale de Coupe de France le 1er mars). Pourquoi on ne pourrait pas y croire".

La marge de progression de son équipe

"En fin de période de rodage"

"On n'est pas au taquet de nos possibilités. On se trouve en fin de période de rodage. D'un point de vue collectif, on arrive à quelque chose d'intéressant. Mais il y a encore pas mal de relations à faire naître entre les joueurs. Pour mettre en place ce dont on a envie, on sait que ça va nous demander des efforts. Si Lyon se trouve à 100% samedi, il a des grandes chances de l'emporter. Mais si ce n'est pas le cas, il faut qu'on soit présents pour les faire douter. On veut être actifs, ne pas se fixer de limites. Je ne veux pas que ça paraisse prétentieux. On respecte tous nos adversaires, mais on a envie d'exister".

L'option tactique : 4-3-3 ou 4-2-3-1

"Ça dépend surtout du positionnement de Saîf"

"Avec les arrivées de Claudio (Beauvue) et Saîf (Khaoui), on peut continuer de jouer avec ces deux schémas. Avec leur polyvalence, on n'est pas obligés de changer d'option. Je veux les conserver car c'est une richesse et cela nous permet d'être moins lisible pour nos adversaires. 4-3-3 ou 4-2-3-1 ? Ça dépend surtout du positionnement de Saîf. Il peut jouer en soutien de l'attaquant mais aussi à gauche dans un milieu à trois et excentré. Claudio, lui, a une capacité technico-tactique à faire douter son adversaire direct. Son expérience du haut niveau lui permet de se déplacer très bien, dans le bon tempo. C'est une vraie plus-value. Il a envie de jouer. Je le trouve heureux aux entraînements. Il a le sourire. C'est un bon signe".

L'impact de Fayçal Fajr

"Indulgent avec les autres, exigeant avec lui"

"Je ne suis pas surpris pas ses performances. Je pense même que Fayçal peut encore être plus performant. Il en a conscience. Avec le Maroc, il a livré un match magnifique contre le Malawi. Il a été meilleur qu'il ne l'a été avec nous. C'est aussi normal. Il connaît depuis plus longtemps ses partenaires de la sélection que ceux qu'il côtoie en club. Avec nous, il peut encore gratter un peu plus en terme de qualité. Ça se situe surtout au niveau de ses relations techniques avec ses coéquipiers. Parce que dans l'engagement, difficile de faire mieux… Fayçal, c'est un compétiteur. Il est indulgent avec les autres mais exigeant avec lui. Il vit mal l'échec. Il ne faut pas que ça le fasse sortir de son match. Il a progressé dans ce domaine et il en va encore s'améliorer".

> L1. J5 - SM Caen (12e) / Lyon (8e), samedi 15 septembre à 17 heures au stade Michel-d'Ornano.

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