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"Bonifier le nul à Angers en gagnant à domicile"

Fabien Mercadal ne sera resté qu'un an à la tête du Stade Malherbe. Particulièrement éprouvé par cette saison conclue par une relégation en L2 pour le club normand, le technicien en accord avec ses dirigeants a décidé de mettre fin à sa collaboration.

Pour Fabien Mercadal, son équipe a craint de subir le scénario qu'avait vécu Angers il y a quelques semaines avec une défaite suite à une contre-attaque guingampaise.

La possibilité d'enchaîner en 5-3-2 (ou 3-5-2)

"On peut transposer notre milieu de terrain à trois dans un 4-3-3"

"Pour qu'un système te rassure, tu dois le maîtriser. Et pour le maîtriser, il faut l'employer. C'est vrai que contre certaines équipes, un système peut ne pas convenir. Oui, les Nîmois ont mis à mal Amiens qui évoluait en 5-3-2 (J15. succès 3-0). Mais le contre-exemple, c'est leur défaite face à Montpellier qui joue dans un système identique (J8. 3-0). Et contre Strasbourg, même s'ils l'ont emporté (J14. 1-0), ils n'ont pas imposé leur loi. Maintenant, quel que soit le système utilisé, on doit être plus percutants, peser plus vite sur l'adversaire. On sent qu'on n'est pas loin. Il ne manque pas grand-chose. On attend ce déclic. On peut aussi travailler dans la continuité en changeant un pion ou deux. Pour moi, ce qui nous a renforcés, au-delà de la défense à cinq, c'est notre milieu de terrain à trois (Ismaël Diomandé, Prince Oniangué et Fayçal Fajr). On peut très bien le transposer dans un 4-3-3".

Les différents schémas tactiques utilisés

"Je l'admets volontiers. On a tâtonné"

"Je l'admets volontiers. On a tâtonné. On a cherché des solutions pour régler nos problèmes offensifs tout en conservant une cohérence défensive. Mais tous ces systèmes employés (4-2-3-1, 4-3-3, 4-4-2 et donc le 5-3-2) vont peut-être nous servir à terme à surprendre nos adversaires. Le plus important est de trouver des repères, des complémentarités entre les joueurs. Et c'est en enchaînant avec le même système, voire un onze identique, qu'on y arrivera. Jusqu'à présent, on n'a pas eu la possibilité de le faire à cause de nos blessés et de nos suspendus. Et comme on a eu moins de résultats, il a fallu essayer d'apporter quelque chose de différent".

L'apport d'Ismaël Diomandé en sentinelle

"Isma a été à la base de notre système à Angers"

"Isma tient un rôle très important dans cette équipe. A Angers, il a été la base de notre système. On ne l'avait pas eu depuis le début de la saison car il a fait partie de nos blessés de longue durée (seulement 31' de temps de jeu avant le déplacement au SCO, samedi). Il nous a manqué. Je pense qu'il est capable d'enchaîner mercredi contre Nîmes. Il pourrait débuter demain. Cette fois-ci, on ne l'a pas fait reprendre trop tôt. On a pris le temps. Il avait 75' en amical face à la réserve du Paris saint-Germain. Idem avec l'équipe réserve".

L'adversaire : des Crocos en pleine bourre

"Nîmes surfe sur la dynamique de ses six derniers mois"

"Nîmes dépense énormément d'énergie et l'assume. C'est une équipe bâtie avec beaucoup de joueurs qui proviennent des divisions inférieures. Des garçons sous-côtés, souvent à tort, qui prouvent qu'ils peuvent exister à ce niveau à l'image d'Hervé Libohy que j'ai eu sous mes ordres la saison dernière au Paris FC. A 35 ans, il découvre la Ligue 1. c'est une belle histoire. Les Nîmois ont toujours été à l'aise à l'extérieur*. Ils sont capables de se projeter, de contrer. Ils sont performants sur coups de pied arrêtés. Je ne suis pas du tout surpris par leur parcours. Contrairement à nous, ils surfent sur la dynamique de leurs six derniers mois de la saison passée (10V-6N-3D). Ils marchaient sur l'eau. Avec sa montée, ce club a conservé une ossature alors que nous, on a changé énormément de joueurs. La différence fondamentale entre nous, c'est que d'un côté, tu as une équipe qui se connaît et de l'autre, une qui apprend à se connaître".

*Nîmes est la quatrième formation de L1 la plus performante à l'extérieur avec 11 points engrangés sur  un total de 20. Les hommes de Bernard Blaquart restent sur deux succès hors de leurs base : 4-0 à Dijon et 1-0 à Strasbourg.

Une obligation de victoire ?

"Il faut gagner des matches, peu importe l'adversaire"

"On connaît notre situation. Mais ce match n'est pas plus important que ceux d'Angers, de Monaco ou bien de ceux de Strasbourg, Toulouse et Reims qui se profilent derrière. On doit gagner ce match contre Nîmes car il faut en gagner, peu importe l'adversaire (le Stade Malherbe n'en a remporté que deux depuis le début de la saison, 2-0 face à Dijon le 1er septembre et 1-0 contre Amiens le 29 septembre). De l'avis de beaucoup, on a fait un bon nul construit à Angers (1-1). Si maintenant on veut bonifier ce résultat, il faut gagner à domicile".

> L1. J16 - SM Caen (16e) / Nîmes (10e), mercredi 5 décembre à 19 heures au stade Michel-d'Ornano.

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