Alors que Rolland Courbis avait annoncé 48 heures plus tôt que c'est désormais lui qui s'exprimerait en conférence de presse, y compris à l'issue des matches, c'est finalement Fabien Mercadal qui s'est présenté devant les médias après le succès du Stade Malherbe aux dépens de Monaco. Et le coach normand qui avait vu son statut de n°1 remis en question par les propos de son collègue a procédé à une mise au point. "N'en déplaise à certains, je suis toujours l'entraîneur de Caen", a-t-il lancé en préambule. "Ce qu'on a vécu depuis deux jours fut horrible, pour Rolland, pour nos dirigeants, pour moi même si j'y suis un peu habitué depuis le début de la saison. Ce qui s'est passé nous a fait mal à tous les deux. Cela a été très négatif pour le groupe. On a même envisagé d'arrêter (sous-entendu de quitter leur fonction) car c'est faux".
"Quand il y a un petit litige, je laisse place à Rolland"
N'en déplaise à certains ? Mais à qui exactement car on le rappelle une énième fois, c'est Rolland Courbis qui a déclenché ce mini-psychodrame avec sa déclaration spontanée sans qu'au départ, il ne soit interrogé sur ce sujet. Surtout que les deux techniciens, sur le fond, partagent la même opinion sur la répartition de leur rôle respectif. "Comme je suis l'entraîneur officiel de Caen, j'autorise finalement Rolland à travailler avec moi. Je le fais avec grand plaisir car il nous apporte son expérience, sa bonne humeur. Pour les choix, on les fait à 50-50. Et comme je suis quelqu'un de poli et respectueux des anciens pour leur expérience, quand il y a un petit litige, je laisse place à Rolland tout simplement", expliquait Fabien Mercadal confirmant bien qu'en cas de désaccord, c'était Rolland Courbis qui tranchait.
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?️ Fabien Mercadal après #ASMSMC : "N'en déplaise à certains, je suis toujours l'entraîneur de @SMCaen." pic.twitter.com/vQhEaECkqo— Canal Football Club (@CanalFootClub) March 31, 2019