Jonathan Rivierez en connaît un rayon sur cette seconde division. Avec 150 matches à son actif à ce niveau pour deux montées (toutes les deux avec Metz), l'arrière incarne - au même titre qu'Anthony Gonçalves, Jessy Pi ou encore Anthony Weber - ce recrutement estampillé Ligue 2 opéré par le Stade Malherbe durant ce mercato. "Je pense que le championnat va être encore plus relevé que la saison dernière", estime-t-il. "Beaucoup d'équipes ont affiché leurs ambitions". A commencer par le club normand. "Notre objectif, c'est de finir dans les cinq premiers pour prétendre, au minimum, aux barrages. Après, si on peut aller chercher plus".
Sacré avec les Grenats en mai, Jonathan Rivierez connaît la recette pour accéder à l'étage supérieur. "On avait un groupe sain, réceptif, qui a adhéré au projet du coach", lance l'ex-Havrais. "C'est important aussi d'être épargné par les blessures. Je me souviens que Lens, qui avait démarré très fort comme nous, a dû ensuite composer sans deux défenseurs centraux. Ils l'ont payé. A Metz, on avait l'avantage d'avoir un groupe élargi".
Le joueur formé à Niort peut parfaitement en témoigner. Titulaire à 11 reprises lors des 16 premières journées, Jonathan Rivierez n'a jamais retrouvé sa place suite à son opération du ménisque en décembre (seulement cinq apparitions pour une titularisation sur la phase retour). "On était trois à lutter pour le poste de latéral droit (avec Ivan Balliu et Laurent Jans)", souligne-t-il. Sous le maillot « Rouge et Bleu », la concurrence ne devrait pas non plus manquer, surtout en défense et au milieu alors que l'effectif apparaît plus léger en attaque.
Il voit son avenir au sein de la défense à trois
"Il faut voir si la mayonnaise va prendre rapidement de notre côté. On a un nouvel effectif, un nouveau système, une nouvelle méthode de travail… En me fiant à mon expérience, c'est une bonne chose que le groupe soit renouvelé. Ça permet à l'équipe de repartir de l'avant et de ne pas rester dans la frustration de la saison précédente. C'est vrai qu'au moment de commencer le championnat, on n'a pas beaucoup de certitudes mais je trouve que durant la préparation, on a réalisé des choses intéressantes", décrypte le néo-Caennais.
Un élément capable aussi bien d'évoluer dans l'axe de la défense à trois que comme piston droit dans le 5-3-2 de Rui Almeida. "Même si je compte plus de matches comme latéral dans ma carrière, je pense, qu'aujourd'hui, évoluer dans une défense à trois est le poste qui me correspond le mieux". C'est d'ailleurs dans ce rôle que le natif du Blanc-Mesnil a été utilisé pendant l'été. "Maintenant, si je peux aider l'équipe dans un rôle différent, je le ferai sans problème".
Une tactique en 5-3-2 (censée se transformer en 3-5-2 en phase offensive) qui pourra devenir l'arme n°1 du SMC à en croire Jonathan Rivierez. "Il a fait ses preuves avec le coach la saison dernière à Troyes (les Aubois ont terminé sur la troisième marche du podium avant d'être battus en play-off par Lens)", rappelle le n°18 des « Rouge et Bleu ». "C'est un système très difficile à lire pour les adversaires qui n'en ont pas l'habitude". Reste à savoir si les coéquipiers d'Anthony Gonçalves le maîtrisent suffisamment à l'heure où le championnat reprend ses droits.
> Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Jonathan Rivierez dans le prochain numéro de FOOT NORMAND en kiosques à la mi-août.