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Malherbe a un nouvel entraîneur et il s'appelle Rolland Courbis !

Même si le Stade Malherbe est revenu à quatre points de la 17e place, Rolland Courbis ne se fait guère d'illusions sur les chances de son équipe de se maintenir sans passer par la case barrage.

La dernière expérience de Rolland Courbis à la tête d'un club remonte à 2016 à Rennes. Nommé en janvier « conseiller » du président René Ruello, le technicien avait succédé à Philippe Montanier une semaine plus tard.

"Rolland et Fabien forment un vrai duo. Il n'y en a aucun qui est au-dessus de l'autre". Six semaines après cette déclaration du président Gilles Sergent, la hiérarchie au sein du staff technique caennais a visiblement changé. Pour la première fois depuis qu'il a débarqué en Normandie à la mi-février, Rolland Courbis s'est exprimé lors d'une conférence de presse d'avant-match marquée par l'absence de Fabien Mercadal ; ce qui ne s'était encore jamais produit. "A mon arrivée, on était tombés d'accord pour que Fabien fasse les confs jusqu'à la coupure internationale et moi, après le temps que j'apprenne à connaître suffisamment les joueurs. Cette situation était prévue", a assuré l'intéressé devant les médias.

"A la question de savoir qui décide entre fabien et moi, c'est moi jusqu'à la 38e journée"

Mais l'ex-coach, entre autres, d'Ajaccio, Montpellier ou Rennes a surtout indiqué qu'il endossait, désormais, le costume de n°1. "A la question de savoir qui décide entre Fabien et moi, même si on partage le même point de vue huit à neuf fois sur dix, en cas de désaccord, ça sera moi jusqu'à la 38e journée. Si jusqu'à présent, j'avais 90% des responsabilités, aujourd'hui, j'en ai 100%". Une simple clarification à en croire le consultant de RMC afin "que pour le staff et les joueurs, rien ne soit flou".

Une « promotion » qui n'étonnera en rien les supporters habitués à assister aux entraînements du côté de Venoix. Tout au long de la semaine, c'est Rolland Courbis qui a dirigé les oppositions, distribué les consignes, donné de la voix avec un Fabien Mercadal en retrait, cantonné dans un simple rôle d'assistant. "Sur les séances où j'estime qu'un des deux coaches doit animer, je crois qu'il est indispensable que je sois au milieu des joueurs pour corriger les choses qui ne vont pas". Pourtant, le technicien d'origine marseillaise refuse de parler de reprise en main. "Ça signifierait que je n'ai aucune responsabilité dans le 5-0, subi contre Saint-Etienne alors que je suis le principal, pas le seul, fautif de cette défaite".

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