La défaite à Saint-Etienne
"Une question de prise de confiance"
"C'est frustrant. On a des joueurs de qualité. Pour moi, l'un de nos défenseurs pouvait jouer dimanche titulaire lors de Lyon - Marseille dans les deux équipes. D'un point de vue collectif, il y a un engagement qui fait plaisir à tous, à nos supporters en premier. Mais parfois, on est victimes de sautes de concentration. Ça nous coûte un corner, et derrière d'un but qu'on peut taxer « à la con ». Je ne veux pas me tromper mais peut-être que certains joueurs n'ont pas conscience qu'on est capables de faire des choses intéressantes. Sur le match de Saint-Etienne (revers 2-1 samedi soir), on a montré qu'on aurait pu s'imposer. Il y a peut-être des garçons qui sont sur le côté minimaliste. Je veux qu'ils aillent là-haut parce qu'ils le méritent dans l'investissement. C'est une question de prise de confiance".
Les deux réceptions consécutives en quatre jours
"Le meilleur des médicaments"
"Est-ce que c'est une semaine charnière ? Elle est importante pour une seule raison : on veut gagner devant nos supporters ; ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps (le dernier succès du Stade Malherbe à d'Ornano remonte au 4 mars aux dépens de Strasbourg, 2-0). On a envie de partager ça avec eux. En plus, si on s'impose contre Montpellier, on a la possibilité de leur offrir une deuxième victoire face à Amiens dans la même semaine. C'est le meilleur des médicaments après le petit mal de tête qu'on s'est donné suite à notre défaite à Saint-Etienne".
L'incapacité de conserver un avantage
"Pour être rejoint, encore faut-il mener"
"Victoire et défaite sont parfois de sacrés menteurs. Certes, on a été rejoints au score (à quatre reprises en six journées) mais pour être rejoint, encore faut-il mener. Je vous l'accorde, c'est vrai que si on ne marquait jamais, on perdrait à la fin mais on ne nous dirait pas : « Vous vous faites rejoindre ». Notre défi : mener, durer puis tuer le match. Rennes a le même problème que nous. Continuons à ouvrir le score. C'est un gros point positif. Il faut garder ce que l'on fait depuis le début. On n'a pas perdu cet enthousiasme. On envoie de l'intensité, on créé des choses, on tente... Mais on doit ajouter plus de pragmatisme et de concentration. Il faut mûrir tous ensemble".
L'intégration de Saîf-Eddine Khaoui
"Saîf va jouer face à Montpellier. C'est sûr"
"Compte tenu du fait qu'il n'avait pas joué depuis longtemps et qu'il découvrait l'équipe, sa première prestation a été plutôt cohérente (J5. contre Lyon le 15 septembre. Titulaire, il était resté sur le terrain 58'). Saîf nous amène une belle touche technique. C'est un garçon capable de courir beaucoup, de se mettre au service du collectif, de frapper les coups de pied arrêtés… Maintenant, il faut qu'il gagne du rythme. Je savais qu'il ne pourrait pas enchaîner les trois matches. La question que je me pose, est-ce qu'il est capable d'en faire deux ? Face à Montpellier, il va jouer. Bien sûr. Si je ne l'ai pas aligné à Saint-Etienne, c'est parce que j'avais l'intention de le faire jouer derrière".
L'adversaire : Montpellier
"Pas troisième par hasard"
"Montpellier est une équipe pragmatique. On met souvent en avant son côté défensif car elle aligne une défense à cinq. Mais elle se transforme souvent à trois. Elle a des joueurs capables de se projeter, des joueurs offensifs de qualité. Je pense que c'est une formation qui peut gêner beaucoup de monde. Elle n'est pas troisième par hasard (avec 11 points, 3V-2N-1D). En plus, les Montpelliérains ont perdu quelques points idiots en fin de match à l'image de l'égalisation concédée contre Strasbourg (J5. 1-1). Ils pourraient en compter deux de plus. C'est un super challenge qui se présente devant nous".
> L1. J7 - SM Caen (17e) / Montpellier (3e), mercredi 26 septembre à 19 heures au stade Michel-d'Ornano.
Fabien Mercadal : "Si on se fait rejoindre au score, c'est parce qu'on l'a ouvert. C'est un point très important. Il faut continuer à ouvrir le score".#SMCMHC @SMCaen @MontpellierHSC @Ligue1Conforama
— FOOT NORMAND (@FOOT_NORMAND) September 24, 2018