Deux victoires et un nul après trois journées, aucun but encaissé, une deuxième place au classement... Le Stade Malherbe a réussi son entame de championnat...
"Je ne sais pas ce qui s'est passé entre la saison dernière et aujourd'hui. Pourtant, il n'y a pas eu beaucoup de changements dans l'équipe, hormis Yacine (Bammou). Mais on est sereins, en confiance, on croit en nous. Personnellement, avec l'expérience que j'ai acquise, j'ai plus confiance en moi. On veut montrer à tout le monde que cette année, c'est la montée en Ligue 1".
A vous entendre, le club vise officiellement l'accession à l'étage supérieur...
"Tout le monde, les joueurs, le staff, on vise tous la Ligue 1. Ce n'est même pas une question à se poser. On n'en discute pas souvent entre nous mais avec l'équipe qu'on a et nos résultats actuels, pourquoi ne pas monter. On voit dans nos yeux que ça va être une belle saison. Et pour moi, une belle saison, c'est la montée. En tout cas, on sent qu'on n'en a plus la capacité que la saison dernière".
Pour tenir ce discours, vous sentez que quelque chose a changé dans le club ?
"L'atmosphère. A l'entraînement, dans le vestiaire, chez les supporters... Tout le monde a plus le sourire que la saison dernière, même les joueurs sur le banc. On ressent vraiment que les supporters sont avec nous. Ça change tout. Quand les gens autour de moi sont heureux, ça me donne de l'énergie. Quand on rentre sur le terrain, ça donne de la force à tout le monde".
Etes-vous soulagé d'avoir débloqué votre compteur but ?
"C'est vrai que j'étais pressé de marquer (sourire). J'ai toujours les mêmes objectifs (cet été, Nicholas Gioacchini a annoncé vouloir inscrire 15 buts cette saison). Je n'ai rien à cacher. Je l'ai dit au monde entier. Si je l'ai fait, ce n'est pas pour rien. Dans ma tête, je sais que j'en suis capable. Je préfère l'annoncer quitte à recevoir des critiques si je ne le remplis pas car ça me pousse encore plus. Ce n'est pas juste pour prouver que j'ai réussi, je veux être fier de moi.
Depuis le coup d'envoi du championnat, Pascal Dupraz adopte un schéma en 4-3-3 avec Yacine Bammou en pointe. Conséquence, vous êtes décalé dans le couloir droit à un poste où vous semblez moins à l'aise...
"C'est vrai qu'à droite, ce n'est pas ma place préférée mais je préfère jouer qu'être sur le banc. Il n'y a pas de soucis. Je ne suis pas énervé. Et si le coach fait ce choix, c'est qu'il y a une raison. En tant qu'ailier, j'apprends des choses qui peuvent m'aider plus tard dans ma carrière. Je veux montrer que je peux jouer attaquant de pointe, en n°10, ailier gauche, ailier droit... Même si le coach me met latéral droit, je vais quand même faire de mon mieux".
Le club a officialisé l'arrivée de Yoann Court ce vendredi, un milieu offensif excentré. Un concurrent supplémentaire pour vous...
"La concurrence, il y en aura toujours. Je ne la calcule pas trop. Si le coach décide de mettre un autre joueur, c'est son choix. Moi, je fais toujours de mon mieux pour performer sur le terrain. Et de toute façon, moins il y a de concurrence, moins je suis bon. C'est bien que Yoann nous ait rejoints. On est là pour s'aider, pas pour se détruire".