> Fabien Mercadal, entraîneur du SM Caen : "Du banc, j'avais l'impression qu'on avait pris le match par le bon bout face à une équipe de Rennes qui nous est supérieure dans le domaine technique. On a mis beaucoup d'énergie, d'investissement, de choses en place aussi d'un point de vue tactique pour pouvoir ouvrir la marque. Et puis on a manqué cette situation qui nous a fait très mal. Dans l'instant où on a raté cette situation-là, on a senti que c'était un vrai tournant psychologique. Cela nous a plongés dans le plus grand doute. Ce doute - qui existait déjà compte tenu de nos résultats compliqués ces derniers temps - s'est amplifié. On ne peut pas le nier. J'ai vu dans les yeux de mes joueurs qu'ils étaient touchés, à commencer par Casimir même si, bien sûr, on ne lui en veut pas. Quand on a marqué dans les arrêts de jeu, on a senti un second souffle mais on a joué à la « desesperado » avec du jeu direct.
On sait qu'on se trouve dans une période de disette offensive et une disette de points. Comme tous les coaches qui perdent, j'ai mal à la tête. Je vais tout faire pour réfléchir ce week-end à cette situation afin de donner mon maximum. Il faut que chacun d'entre nous fasse la même chose. Maintenant, il faut être indulgent avec les garçons qui se trouvent en difficulté et exigeant avec nous-mêmes. Pour moi, c'est la clé. Il faut tout faire pour se mettre dans les meilleures conditions pour gagner le prochain match. A nous de faire tourner la roue du bon côté. On n'est pas morts".