A rencontre exceptionnelle avec ce 1/8e de finale de Coupe de France historique, organisation exceptionnelle… Pour les 45 personnes composant la délégation du SU Dives-Cabourg, le rendez-vous avait été fixé ce mardi matin, à la gare de Caen. Avant le grand départ, chaque membre de cette joyeuse petite « famille » du SUDC s’est vu remettre une enveloppe à son nom avec ses billets, de train (l’option de l’avion a été rapidement exclue) et de métro pour le changement de gare à Paris (de Saint-Lazare à Lyon). Direction Cannes… ou plus exactement Antibes, à un quart d’heure de trajet supplémentaire. "On a appris une fois qu’on avait réservé nos billets que les mini-bus qu’on avait loués nous attendaient là-bas", raconte Stéphane Gilquin. Le président du club calvadosien qui, avec les autres dirigeants, le staff et une poignée de joueurs, a pris un « Nomad » différent avec un arrêt à… Lisieux ; les joies des réservations en ligne avec la SNCF. Bon, dans leur malheur, ils ont eu le privilège d’effectuer l’intégralité du voyage en première classe. Les erreurs font parfois bien les choses.
Car en tout, 1 000 km et huit heures de train séparent la Normandie de la Côte d’Azur. "L’idée, c’est de faire de ce match, un événement club. C’est pourquoi Philippe (Clément, le coach) a souhaité qu’on propose à l’ensemble des joueurs du groupe N3 (soit 25 éléments) de venir, y compris les blessés (Mathis Clément, Joé Kobo et Mickaël Marchal)", indique Virginie Clément, la trésorière du SUDC et l’organisatrice en chef de ce déplacement XXL. Les staffs des équipes « B » et « C » ont également été conviés ainsi que tous les membres du bureau.
Un déplacement chiffré entre 15 et 20 000 €
Une fois sur place, la délégation divaise va être répartir dans trois hôtels différents, sur la région de Mouans-Sartoux, au Nord de la Croisette. "Ils sont extrêmement proches les uns des autres mais on a voulu que les garçons soient dans des établissements à part, afin qu’ils restent dans leur bulle", confie Virginie Clément. Hasard de ses recherches, l’un d’entre eux est géré par la maman d’Hugo Hagège, l’ancien joueur de l’Avant-Garde que Julien Le Pen, le bras droit de Philippe Clément, a eu sous ses ordres à l’époque où il entraînait la formation caennaise.
Un déplacement dans le Sud de la France loin d’être économiquement neutre pour le club de la Côte Fleurie. "On n’a pas le chiffre définitif mais ça va nous coûter entre 15 et 20 000 €", révèle Stéphane Gilquin qui table sur la part de recette issue du 1/8e de finale à La Bocca, et revenant au SU Dives-Cabourg*, pour financer ce voyage. Pourtant, les dirigeants normands n'ont absolument pas eu la folie des grandeurs. Un sou étant un sou, ils ont veillé à la moindre la dépense. Si les repas du mardi soir et du mercredi midi seront pris en commun dans l’un des hôtels choisis, la Casabella, chacun a emmené son pique-nique pour le déjeuner du mardi midi pris à la gare Saint-Lazare, même si certains ont fait une entorse à leur régime de sportif de haut niveau en se permettant un détour par un fast-food. Mais promis, on ne balancera personne.
> Coupe de France. 1/8e de finale - AS Cannes (N2) / SU Dives-Cabourg (N3), mercredi 5 février à 20 H 45 au Stade Pierre-de-Coubertin.
*Sur la totalité de la recette billetterie, 33% est réservé au club recevant ; les deux tiers restant étant divisés entre les locaux et les visiteurs. 4 000 spectateurs sont attendus mercredi soir au Stade Pierre-de-Coubertin.