> Ayoub Benazzouz, président d'Hérouville Futsal (D1) dont l'équipe première va poursuivre ses activités à huis clos pendant le confinement : "On a les autorisations des sportifs de haut-niveau, ce qui implique la pratique du sport et de l’entraînement. Il y a un arrêté interministériel qui est venu du ministère des sports qui stipule que la D1 Futsal reste un sport de haut niveau donc on a le droit d’avoir notre gymnase à disposition. Nous gardons les mêmes créneaux.
Il a été décidé que nous devions jouer nos matchs à huis clos jusqu’à nouvel ordre. Cela nous remet des barrières supplémentaires, un handicap en plus, avec nos revenus liés à la billetterie. Puisqu’on est un sport de haut niveau, j’estime qu’on devrait être traité comme la D1 féminine avec les mêmes subventions, les mêmes formes d’investissement, etc. Mais ce n’est pas le cas.
Heureusement qu’il n’y a pas que la billetterie puisqu’on a aussi nos sponsors. Mais si ces derniers n’ont pas de visibilité, c’est difficile. Il va falloir que les choses se fassent. On laissera la Fédération revenir vers nous avec des propositions, on espère qu’elle prendra notre requête de manière positive afin qu’on arrive à maintenant ce sport à son statut légitime".