Avant la confrontation des U18 du Stade Malherbe contre Lyon en finale au Stade de France, samedi 7 mai ; la quatrième de l'histoire du club caennais, FOOT NORMAND consacre une semaine spéciale à la Coupe Gambardella.
Derrière l'entraîneur Nicolas Seube, il y a toute une équipe d’éducateurs qui s’occupe des jeunes joueurs du Stade Malherbe, sur et en dehors des terrains. Avant la finale de la Coupe Gambardella, présentation de ces hommes et femmes de l’ombre.
S’il y a bien un point commun entre tous les éducateurs du centre de formation du SMC, c’est leur polyvalence. Marion Deschateaux (28 ans) n’échappe pas à la règle. Entraîneur à l’école de foot, surveillante d’internat, animatrice… Depuis 2011 et ses débuts au Stade Malherbe, l’ancienne défenseur de l’ASPTT Argentan, de Cormelles-le-Royal (où elle a goûté à la D2 Féminine) et de l’Avant-Garde a multiplié les différentes casquettes. "Comme mon frère, Louis, jouait au club à l’époque (aujourd’hui à Vire, en N3), j’étais régulièrement dans les parages. C’est ainsi que j’ai appris qu’on recherchait un coach pour les petits". Voici comment tout a commencé pour celle qui occupe désormais la fonction de responsable de la vie au centre (domaine concernant toute la partie hors football). "Je gère la logistique du centre : les déplacements, les horaires, les dépenses de fonctionnement… J’ai également en charge les actions socio-éducatives. Pour tout ce qui ne dépend pas du sportif, je suis aussi la première interlocutrice des familles", énumère Marion Deschateaux à la tête d’une équipe d’une demi-douzaine de salariés.
Des missions qu’elle pilote, en partie, repris durant cette épopée en Gambardella. "J’ai suivi l’équipe à partir de Rouen (en 1/32e de finale). Ma belle-famille habitant là-bas, je me suis dit que c’était l’occasion comme j’ai peu l’opportunité de voir les matches des garçons". Se retrouver de nouveau sur les bords d’un terrain lui a donné l’envie de prolonger l’expérience. "C’est pourquoi j’ai demandé à Nico (Seube) si je pouvais les accompagner sur cette compétition. Ça permet de créer du lien avec les garçons. J’adore cet aspect collectif. J’ai rarement eu autant d’émotions que sur la demi (contre Rennes) même si une fois le coup de sifflet donné, je crois que je suis la plus stressée".
Rapidement, Marion Deschateaux s’est rendue indispensable. "Le fait d’être avec eux me rassure. Vous savez, quand vous organisez les premiers déplacements, vous vous posez toujours des questions : « Est-ce que tout va bien se passer ? Est-ce que j’ai envoyé le bus au bon endroit ? » Au moins, là, s’il y a un souci, je peux gérer en direct. L’idée, c’est qu’il y ait le moins de parasites possibles pour les joueurs et le staff", souligne la responsable de la vie au centre qui s’occupe également de la distribution des billets pour les familles et d’encadrer les deux éléments qui sortent de la liste des 16 au dernier moment. Autant de tâches qui lui confère le statut de « maman » du groupe. En même temps, quoi de plus naturel pour cette mère d’un petit Tom depuis deux ans.
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— FOOT NORMAND (@FOOT_NORMAND) May 5, 2022