Avant la confrontation des U18 du Stade Malherbe contre Lyon en finale au Stade de France, samedi 7 mai ; la quatrième de l'histoire du club caennais, FOOT NORMAND consacre une semaine spéciale à la Coupe Gambardella.
Derrière l'entraîneur Nicolas Seube, il y a toute une équipe d’éducateurs qui s’occupe des jeunes joueurs du Stade Malherbe, sur et en dehors des terrains. Avant la finale de la Coupe Gambardella, présentation de ces hommes et femmes de l’ombre.
Entre Yann Chevallier et le Stade Malherbe, c’est une longue histoire. "J’ai assisté à mon premier match en 1984, un Caen - Lisieux décisif pour la montée en D2". 28 ans plus tard, l’entraîneur des gardiens va connaître un nouveau grand moment de l’histoire du club normand avec cette finale de Gambardella. Une finale qui tombe un mois quasi jour pour jour avant son 50e anniversaire. De quoi s’offrir un beau cadeau un peu en avance. "Il n'y en aura un que si on ramène le morceau de ferraille à la maison". En attendant cette affiche au Stade de France contre Lyon, il y a déjà des tonnes de souvenirs, notamment lors de cette demi à d’Ornano. "Pour les gamins, ce fut génial. On a vraiment la chance de vivre dans cette région. 11 000 spectateurs un dimanche après-midi pour un match de jeunes !", n’en revient toujours pas le coach spécifique de Maël Obé et Tristan Pickeu qui a eu droit, lui aussi, à sa dose d’émotions. "Quand j’ai vu mon fils (Noah) en arrivant au stade, en sortant du bus, je ne peux pas vous dire ce que j’ai ressenti", lance ce père de famille qui a également deux filles, Andréa et Clara, et une petite-fille Ambre.
Pour Yann Chevallier, l’aventure est encore plus belle car rien ne le prédestinait à travailler un jour pour le SMC. "Je suis arrivé à la suite d’un concours de circonstances", confirme ce joueur et entraîneur au niveau régional passé, entre autres, par Port-en-Bessin et Courseulles. "Thierry Chonier, qui est dirigeant à Malherbe, a été mon président à Carpiquet. Quand il a su que j’arrêtais là-bas, il en a parlé à Eddy (Costil, à l’époque en charge des portiers du centre de formation) et Matthieu (Ballon, responsable des U17). Au départ, c’était juste pour donner un coup de main le week-end, de manière bénévole", raconte celui qui aurait pu intégrer l’effectif de Cherbourg (N1), au milieu des années 1990.
Quand Eddy Costil s’est fait opérer d’un genou, l’opportunité d’intégrer le centre de formation comme éducateur-salarié s’est présentée. "Au début, j’avais un contrat de 15 heures avant de recevoir une proposition pour un plein temps au bout d’un an et demi", rembobine Yann Chevallier qui auparavant, occupait un poste de technico-commercial chez le leader mondial du ponçage de sols. C’est ce qu’on appelle un changement radical de vie. "Il y avait forcément une prise de risque". Un choix qu'aujourd’hui le principal intéressé ne regrette absolument pas.
Avec Nicolas Seube, il y a des éducateurs qui s'occupent des U18 du @SMCaen, sur et en dehors des terrains. Avant la finale de la @GambardellaFFF, focus sur ces hommes et femmes. 3e épisode avec l'entraîneur des gardiens ???? ??????????https://t.co/lPwpHY4mOG
— FOOT NORMAND (@FOOT_NORMAND) May 3, 2022