Timing jugé trop serré d'ici le 6e tour, lourdeur du cahier des charges sur le plan sanitaire, impossibilité de s'entraîner après le couvre-feu... L'annonce du retour de la Coupe de France par la Fédération française mardi matin a provoqué l'étonnement de nombreux clubs voire l'incompréhension et la colère. C'est dans ce contexte qu'une réunion s'est tenue, ce mercredi en début d'après-midi, par visioconférence, entre la FFF et les ligues régionales. Charge à chaque président des instances régionales de faire remonter les doléances de leurs licenciés.
A la tête de la Ligue de Normandie, Pierre Leresteux a défendu deux idées :
> décaler le calendrier d'une semaine avec un 6e tour les 6-7 février au lieu des 30-31 janvier,
> la possibilité d'organiser un match amical avant de renouer avec à la compétition.
Deux propositions qui ont été rejetées. "La Fédération nous a expliqué que si ça ne reprenait pas le week-end des 30-31 janvier, le calendrier ne rentrait pas. Pour les matches amicaux, l'Etat s'est montré inflexible", indique Pierre Leresteux. Par ailleurs, le ministère des Sports a confirmé que les équipes encore engagées dans cette « Vieille Dame » ne pourraient effectuer des séances après 18 heures sauf dérogation de leur préfecture au niveau local. Autant dire que cette décision risque de provoquer de fortes iniquités entre les différents participants. Pour autant, le président de la Ligue de Normandie appelle tous les clubs à faire le maximum d'efforts : ces tours de Coupe de France pouvant avoir un impact sur la reprise des championnats amateurs, arrêtés depuis la fin d'octobre. "Si on ne rencontre pas de problèmes sur ces matches, ça favorisera le retour du championnat".
Alors qu'il a défendu, en vain, l'idée de repousser le calendrier d'1 semaine, Pierre Leresteux, le président de la @LFNofficiel, estime que la @coupedefrance, si elle se déroule sans pbl, pourrait avoir un impact sur la reprise des championnats amateurshttps://t.co/FWiqJoaZmo
— FOOT NORMAND (@FOOT_NORMAND) January 20, 2021