A la suite de la démission de Bertrand Baron il y a quelques semaines, le SUDC a désigné son nouveau président. Et c'est loin d'être un inconnu pour le club entraîné par l'emblématique Philippe Clément. Ancien joueur de Dives et de Cabourg, partenaire historique via le casino qu'il dirige, dirigeant du club depuis 2018, Stéphane Gilquin (51 ans) a été élu à l'unanimité des 15 membres du comité directeur ; un CR qu'a intégré Laurent Glaize en qualité de vice-président. "Aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de candidats pour s'occuper d'une association de cette ampleur. Je me suis retourné, j'étais le seul à me présenter", plaisante celui qui était, jusqu'à présent, l'un des deux vice-présidents aux côtés de Cyrille Lanois.
Et l'une des premières décisions dévoilées par le nouveau « patron » du SU Dives-Cabourg revêt une importance toute particulière. "Il n'y aura pas de fusion avec l'AS Villers-Houlgate, pour cette année", annonce Stéphane Gilquin. "Même si j'espère que notre voisin va monter (l'ASVH est leader de sa poule avec un point d'avance sur son dauphin, à cinq journées de la fin), je pense qu'on n'est pas prêts pour aller en N2. En plus, en cas de montée, règlementairement, c'est Villers qui aurait absorbé Dives. Ce n'est pas ce qui était convenu au départ. Et puis si à Villers, M. Granturco (Thierry) parle de fusion depuis longtemps (l'idée avait déjà été évoquée durant l'exercice 2018-2019), peut-être que chez nous, les gens n'y sont pas encore préparés".
"La fusion est l'une des solutions, l'autre, c'est de faire des miracles avec mon druide Philippe Clément"
Stéphane Gilquin
Pour autant, ce projet n'est pas abandonné ni à moyen ni à long terme. "On partage toujours le même constat : pour rester à cet échelon national, il faut des moyens. On ne fait pas partie des gros budgets du championnat (environ 430 000 €). Pour maintenir une équipe à ce niveau, il faut se poser les bonnes questions. La fusion est l'une des solutions, l'autre, c'est de faire des miracles avec mon druide Philippe Clément", avance le président du SUDC qui défend une vision globale de son club. "Pour les jeunes, la fusion peut constituer un vrai plus. A l'école de foot, chacun aurait continué à jouer sur son territoire et à partir du moment où on évolue à 11 (en U15), on pourrait imaginer une équipe élite avec des entraînements supplémentaires, pour augmenter notre niveau. Aujourd'hui, on n'a plus rien à proposer à nos jeunes". Quelque chose nous dit que ce sujet de la fusion entre les clubs de la Côte Fleurie va rapidement ressortir des cartons.